L'Exposition constituait le second centre d'attraction des J2C 2013, le premier étant la "Palabre scientifique".

C'était l'occasion pour l'Institution de mettre à la disposition des visiteurs ses publications les plus récentes, selon les trois types : écrites, sonores et iconographiques.

1/ Publications écrites

Une trentaine de titres, dont certains ont fait l'objet d'une séance de dédicace, et dont voici les plus représentatifs :

Cartographie administrative des langues du Cameroun

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Le présent ouvrage, qui s’inspire de l’Atlas administratif des Langues nationales du Cameroun, paru en 1991, participe du programme-cadre scientifique du CERDOTOLA. Un des axes de ce programme, langues pour le développement, donne à percevoir les langues africaines comme vivantes et actuelles, notamment dans l’esprit des objectifs de l’Académie des Langues Africaines (ACALAN), dont le CERDOTOLA est le point focal en Afrique Centrale. La démarche vise un objectif double : d’une part, affirmer la place de la langue véhiculaire africaine, et d’autre part bien souligner l’importance, l’enjeu et la praticabilité des langues africaines comme langues de communication vivantes.

Outre le projet ALACAN, cette publication tire sa genèse du programme DYLAN (Dynamique des langues et des sociétés), un des cinq programmes internationaux destinés à la promotion et à la modernisation des langues africaines et créoles, adoptés en février 1984 à la réunion technique de Niamey, faisant suite à la conférence internationale de Yaoundé d’avril 1983. Le programme DYLAN s’inscrivait donc dans le cadre de la deuxième génération des opérations de coopération linguistique entre pays africains et créoles de l’espace francophone, et comportait notamment la création des OPSIL (Observatoires permanents de la situation linguistique).

La présente Cartographie administrative des langues du Cameroun devient ainsi le troisième volume de la collection ALCAM (Atlas linguistique du Cameroun), dont le premier fut l’Inventaire préliminaire (1985) mené selon les principes définis par le premier ouvrage de la série, Structures et Méthodes (1983). Il reste dans la lignée de ces premiers travaux, qu’il prolonge. Dans le premier ouvrage le nombre de langues répertoriées était de 239 ; dans le second, il passe à 248.

Constitué essentiellement de cartes, il offre une image plus accessible, plus actualisée et plus détaillée du paysage linguistique du Cameroun, car il présente successivement, pour chacune des 10 régions et chacun des 58 départements du pays, deux cartes à la même échelle se faisant face.

L’une propose le détail de toutes les unités administratives (arrondissements, anciens districts et communes) et les collectivités traditionnelles (chefferies) de 1er et 2e degré, puis le nombre des chefferies de 3ème degré par arrondissement/commune, avec leur superficie.

L’autre produit les aires linguistiques de toutes les langues nationales, voire de leurs dialectes et parlers locaux.

Il permettra ainsi aux administrateurs, enseignants, étudiants, chercheurs, touristes, à ceux qui s’intéressent aux réalités culturelles du Cameroun, de voir la localisation la plus précise possible de ses ensembles linguistiques vivants. C’est un outil indispensable à toutes les administrations désireuses d’avoir une image complète, nationale, régionale, départementale ou communale en cette heure du démarrage du transfert de certaines compétences aux collectivités territoriales décentralisées au Cameroun.

 –The Administrative Atlas of Cameroon Languages

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«The present volume contains the maps of the regions and divisions of Cameroon accompanied by tables, commentaries and first hand information on their locations. In addition, the book contains valuable administrative data on the hierarchy of chiefdoms in each sub-division or district as well as the surface area of each. An overview of the glossonyms of each language completes the information. CERDOTOLA would have liked to include demographic data but the absence of relevant reliable data obliges us to reserve this aspect for future publications.»

Atlas linguistique du Camerountome 1 – Inventaire des langues

Dans la mouvance de la coopération linguistique, sous la coordination scientifique et dans le cadre institutionnel du CERDOTOLA, le programme Atlas Linguistique de l’Afrique Centrale a été conçu et lancé depuis 1978 à travers huit pays : Tchad, Centrafrique, Cameroun, Gabon, Congo, Zaïre, Rwanda et Burundi. Ce programme a pour finalité de mettre à la disposition des spécialistes et des responsables des politiques sociales et éducatives des Etats des instruments de référence pour la réflexion et l’action, en vue de la promotion des langues nationales envisagées comme facteurs de développement.

Après l’Atlas linguistique de la République Démocratique du Congo sorti de presses en 2011, voici le premier volume de l’Atlas Linguistique du Cameroun, consacré à l’Inventaire des langues. Il s’agit d’une refonte de l’édition originelle publiée en 1983 sous le titre Atlas Linguistique d’Afrique Centrale : le Cameroun, inventaire préliminaire. Le présent volume s’accompagne d’un second consacré à l’inventaire bibliographique des langues du Cameroun.

  –Atlas linguistique du Camerountome 2 – Ébauche d’une bibliographie des langues du Cameroun

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La présente publication est une révision et une mise à jour de l’ouvrage Bibliographie des langues camerounaises, publié en 1993 sous la direction du regretté Daniel Barreteau. Elle ne prétend pas à l’exhaustivité, encore moins à l’infaillibilité, car portant nécessairement les marques des difficultés  encontrées dans la collecte de l’information sur les documents cités ou répertoriés. Malgré les limites, dont la moindre n’est pas le décalage vis-à-vis de l’actualité éditoriale par rapport à la date cible de 2008, l’utilité de l’ouvrage ne souffre d’aucun doute. Tous ceux qui s’intéressent aux langues africaines du Cameroun y trouveront assurément une source de renseignements et d’inspiration pour aller plus avant. Des mises à jour régulières achèveront, en temps opportun, ce qui est ainsi commencé.