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L’institut français de Douala, au Cameroun, a abrité pendant du 29 novembre au 02 décembre 2017, la 8e édition du Mboa BD FESTIVAL .

Au menu de cette rencontre, des expositions,  des ateliers pros, conférences, spectacles et projections. Cette projection fut le clou du spectacle avec en Guest ce conte de notre enfance. Une histoire dont plusieurs générations se rappelle comme si c’était  hier. Il me souvient, que je possédais un ouvrage où l’on retrouvait à souhait toutes ces petites histoires ou contes camerounais pleins de sagesse à la fin de l’histoire. on se souvient de « Ze la panthère et de Nkoulou ou Koulou la tortue » et j’en passe.

Toutefois, lors de la projection cinématographique, bien avant de pouvoir entrer dans la salle de projection de L’IFC DE DOUALA  , les spectateurs avaient la possibilité de se faire dédicacer plusieurs bandes dessinées par les principaux auteurs

L’histoire mise en scène, ne manque pas de nous exciter. On a hâte de voir ce qu’il en est une fois le récit sorti de son contenu livresque, pour nous faire vivre l’histoire autrement, à travers, son et image.

La Projection en elle-même

Il est donc un peu plus de 16h00, lorsque la projection de « MINGA ET LA CUILLERE CASSEE » est projeté à l’institut français. 30 min de retard, il faut avouer  que l’impatience rongeait le public déjà installé sur les sièges de couleur rouge de la salle de spectacle de l’IFC de Douala. Il faut le reconnaître, ce fut un franc succès.

un succès se mesure de plusieurs façons, et pour nous qui étions dans cette salle de l’Institut français, la projection fut jouée à guichet fermé. les places se sont vendues comme des bouts de pains. les places sont mêmes venus à manquer, mais le soucis de l’organisation était de satisfaire le public de Douala venu nombreux. les va-et-vient des organisateurs traduisaient le succès de leur communication. oui,  »MINGA » a attiré du beau monde; adultes comme enfants étaient de la partie pour découvrir ce chef-d’oeuvre 100% Camerounais.

Nous insistons sur cet aspect de la « Camerounité » de la production car ce n’est pas tous les jours que nous voyons des oeuvres africaines ou camerounaises être portées par les enfants du continent ou du pays,pour être plus précis. Comment ne pas en être fier, contempler cette collaboration Camerouno-Camerounaise demeure pour nous un sujet de fierté. Et pour le cas précis de cette production, on y retrouve des symboles tels que le drapeau Camerounais, Le Monument de la REUNIFICATION, différentes cultures du Cameroun etc, si l’on est attentif. Les jeux de rôle sont joués par des Camerounais,une production purement locale.

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Qu’est ce que « Minga et la cuillère cassée »?

« Minga et la cuillère cassée » n’est ni plus ni moins que l’interprétation d’un conte Camerounais, écrit par des auteurs camerounais dont le nom figure sur l’image en signe de reconnaissance et mis en scène par des camerounais. Il s’agit de l’histoire  d’une jeune fille appelée « Minga », qui se verra être élevée par sa belle mère la nommée mama kaba, suite au décès de sa mère Bella, toutes issuent d’un foyer polygamique.

Une fois encore, on comprend avec aisance les dures réalités du mariage ou de foyer polygamique. Les individus qui en souffrent sont encore et toujours les enfants. Trop souvent, une fois que celui qui symbolise la stabilité du foyer n’est plus, on assiste donc à une véritable cabale à l’endroit des enfants qui sont issues soit du second mariage, soit qui ont perdu leur maman et n’ont plus de défense.

Il est rare que dans un foyer polygamique, une fois que le Père est décédé que les femmes où enfants de ce foyer polygamique s’entendent. On assiste généralement à :

  • Jalousie
  • Concurrence
  • Haine
  • Animosité
  • Maltraitance
  • Mise en quarantaine des enfants ou de la veuve
  • Méchanceté gratuite
  • Favoritisme

Minga nous plonge ainsi dans cet univers difficile du foyer polygamique, de la vie d’un orphelin. Rien n’est évident, tout est un parcours du combattant, tout est empreint de tribulations. Il faut s’armer de courage, avoir une fondation solide en matière de persévérance, de résilience pour penser s’en sortir dans ce monde de loup qu’est le foyer polygamique. C’est vrai, je regarde Minga sous un autre prisme, Un regard d’adulte. Mais sinon que peut voir un enfant, si je me souviens bien, pour moi, comme enfant, il s’agissait ni plus ni moins de la victoire des bons sur les méchants et voilà. pas de quoi en faire tout un plat. Mais là, avec ce regard d’adulte, il m est devenu impossible de n’y voir qu’un dessin animé. Mais d’y voir un fait d’actualité. La maltraitance, les violences, la jalousie, ces mamans qui privilégient leurs enfants au détriment des enfants à elles confiées, sont autant de choses que l’on vit et voit tout le temps dans notre société.

Comme de façon général, sans verser dans le cliché, « Minga » sera maltraitée par sa belle mère, car orpheline.  Bonne à tout faire, elle aura le malheur de se voir chasser de la maison à cause d’une cuillère qu’elle aura cassée, soi-disant d’une valeur inestimable alors qu’elle revenait d’une source d’eau. Un prétexte pour sa marâtre qui voulait depuis se séparer d’elle. Combien sommes-nous à sauter sur des prétextes pour agir violemment à l’égard des personnes que nous ne portons pas dans notre coeur? Eh oui, sa belle-mère, devenu sa maman après le décès de son père et de sa mère nous donne ains un parfait exemple de la dame qui en a marre de sa belle fille. Avec une nette préférence pour la sienne, ce qui de prime à bord semble normal, d’avoir plus d’amour pour sa fille que pour Minga. Qui lui en ferait le reproche d’ailleurs?

Toutefois,  l’humilité, et le coeur généreux de « Minga » vont la sauver. Du rejet de sa famille, elle saura faire preuve de courage et de sagesse durant sa mésaventure en forêt avec pour objectif de trouver la fameuse 2e cuillère, qui,  elle l’espère, lui permettra de renouer avec les siens. ce parcours semé d’embûches , lui sourira pour autant car, elle finira par trouver le bonheur.

eh oui!!!! on ne peut en effet pas relater intégralement cette merveilleuse histoire mise en scène. il faut pouvoir la voir, cette projection afin de se faire sa propre idée. mais reconnaissons que c’est un franc succès.

Une expression qui je le crois restera dans les anales, tant elle nous a fait rire durant toute la projection animée. De quelle expression s’agit-il , je ne saurai la donner avec exactitude « OKOGOLOGOLOOOOO ».

Une expression qui a enchantée le public de « MINGA » qui on le croit fera mouche.La bande originale de « MINGA ET LA CUILLERE CASSEE’ est une production de l’artiste Camerounais Dynastie le Tigre. une production purement camerounaise réalisée par les bons soins de CLAYE EDOU.

Yaoundeens, prenez rendez-vous pour le 09-12-2017 et allez soutenir cette jeunesse Camerounaise qui RÉUSSIT, ENTREPREND, INNOVE.

Source: Marc Ghislain, CEO Social Media Cameroun

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